~Je somnole, réveillez-moi. OUT

~Pénélope Leprevost

Je venais d'arriver depuis déjà quelques heures et ma route avait était longue, très longue. Je ne m'étais pas ennuyé pendant le trajet. Entre-temps, j'ai dus m'occuper de Quelmec et ranger nos affaires et je n'avais pas eu encore aucun repos.
J'arrive donc dans le Club House pour m'asseoir sur une chaise de cette pièce pour somnoler légèrement sur ma chaise à quatre pieds. J'aurais aimé rencontré certaines personnes de ma nation ou encore d'autre comme la Suisse, l'Italie ou encore même le Maroc !

Mark avait roulé une grande partie de la nuit, et c'était avec bonheur qu'il avait coupé le moteur de sa voiture. Il s'était occupé de son jeune étalon, mais n'avait pas trouvé le courage de déplacer ses affaires jusqu'à la sellerie : cela pouvait bien attendre demain ! Aussi, le jeune homme s'était dirigé vers le Club House, seul endroit encore éclairé à cette heure. Alors qu'il allait se laisser glisser sur une chaise, il remarqua une jeune femme, à moitié endormie. Il eut un sourire, alors qu'il s'approchait d'elle. Sa main, fine mais puissante, se posa sur le dossier de la chaise voisine à la sienne, et d'une voix suave, à l'accent germanique, il perça le silence.

❝Bonsoir mademoiselle, je peux ?❞

Il commençait déjà à se faire tard mais je repris un court instant mes esprits jusqu'à me réveiller totalement en écoutant les paroles du jeune Allemand à côté de moi.
Gênée, je souris en croisant son regard. Il semblait vouloir s'asseoir près de moi et j'en vois aucune inconvénient.

- Bonsoir, oui, ne vous gênez pas pour moi. Mademoiselle, vous me flatter, je ne suis pas mariée mais je ne suis plus mineure non plus. dis-je de mon accent bel et bien français.

Si le jeune homme était complètement bilingue aujourd'hui, il n'était pas venu en France depuis quelques années, aussi, il eut un sourire amusé à la réponse de la jeune femme. Il prit position à ses côtés, et continua, alors qu'il souriait, charmant.

❝Merci. Ah le français ! Vous me direz, l'Allemand n'est pas plus simple ! Excusez-moi, je ne me suis pas présentée : je m'appelle Mark Ehning. & vous ?❞

Le jeune homme à la chevelure blonde regarda autour d'eux. Il y avait une petite cuisine américaine dont le plan de travail était surmonté d'une machine à café. Mark posa de nouveau ses yeux bleus, intenses, sur la jeune française, et proposa :

❝Voudriez-vous boire quelque chose ?❞

Ces yeux bleus me font sourire et je commence à me réveiller lentement mais sa arrive. Un Allemand, j'en avait pas vu depuis un bon bout ! Mais sa me faisait plaisir un peu de compagnie.

- Ces deux langues sont assez difficiles à apprendre je vous l'avoue. Pénélope Leprevost, enchantée de faire votre connaissance Mark.

Puis, le regard du jeune homme se pose sur le plan de travail munit d'une cafetière pour m'en proposer un. Il est galant et j'apprécie ce geste. D'une main, je passe une mèche de cheveux qui me dérangeait et je la place derrière mon oreille.

- Volontiers, merci. Vous êtes ici depuis longtemps, Mark ?

Il avait abandonné son blouson de cuir sur le dossier de sa chaise, et il marchait à présent vers la cafetière dans une démarche souple.

❝Moi de même, Pénélope.❞

Il eut un sourire en coin, mais qu'elle ne pouvait voir, étant donné qu'il lui tournait le dos. Il inséra une capsule dans la machine à café, et se tourna vers elle, alors que l'eau chauffait. Il s'était accoudé au long bar en bois plaqué, et répondait, affable.

❝Un déca ? Non, je viens tout juste d'arriver. J'avais déjà fait quelques séjours en France, mais je n'étais plus revenu depuis quelques années maintenant ... Comme quoi, les choses changent !❞

Il la fixait de son regard qui était comme magnétique, s'imprégnant de ses gestes calmes.

Ma main couvre un petite bâillement tandis que Mark se dirigeait vers la cafetière pour me proposer un déca. J'en avais bien besoin mais on avait une drôle d'idée de boire un café tard le soir.

- Avec plaisir, j'en ai bien besoin ! J'aime bien aussi l'Allemagne moi, c'est ... Familiale on va dire.

L'eau bouillait et il me fixait. J'avais honte de notre rencontre quand je dormais presque sur ma chaise.

Mark n'avait jamais beaucoup dormi, et il semblait carburer au café. L'avantage du déca était qu'il excitait beaucoup moins ! Il fit deux tasses de café. Elles étaient chaudes, et des vapeurs s'en émanaient. Il les apporta, se rasseyant aux côtés de la jeune femme.

❝Tenez, mais attention, c'est chaud ! Il faut dire que l'Allemagne est un chouette pays !Comment ça ?❞

La dernière phrase de Pénélope l'intriguait.

J'attends ma tasse pour le remercier de mon regard charmeur mais sans qu'une parole le remercie franchement. J'espère seulement qu'il ne se vexerais pas. Je l'écoute avec la seule attention qu'il me reste tout en commençant mon café un peu chaud il fallait dire, Mark avait raison. C'était vraiment un homme charmant.

- Je me suis toujours bien fait accueillit là-bas. Touriste comme compétitrice.

Le jeune Allemand, qui avait commencé à boire son café, réceptionna le merci silencieux de la française par un sourire. Alors qu'il l'avait écoutée, un rire, presque nerveux, s'échappa de son corps. Ce n'était en rien de la moquerie, c'était plus dû à la longue fatigue qui s'abattait sur lui.

❝Nous avons une longue tradition équestre, et c'est vrai que nous sommes plutôt accueillant, surtout avec nos voisins outre-Rhin ! Mais ma question portait plutôt sur le côté " familiale " que vous évoquiez ... enfin, seulement si cela ne vous ennuie pas ? ❞

Mark avait, en effet, beaucoup de charmes, mais il n'était pas du genre à en user pour obtenir ce qu'il voulait. Il était simplement franc, et il souriait de ce sourire qui le rendait charmeur, sans qu'il ne s'y force.

- Il est vrai que c'est assez convivial aussi mais je ne saurais décrire l'adjectif familial pour l'Allemagne.

Je n'avais rien d'autre de spécial à dire avec lui, il était tard et l'on buvait encore du café à presque 00h et on parlait encore, là, assis sur nos chaises chacun.

Mark avait décidé de ne pas insister davantage. Il laissa la dernière phrase de Pénélope se perdre dans le silence du Club House désert, alors qu'il jetait un regard à sa montre. Minuit. La journée suivante risquait d'être longue ! Il avait terminé sa tasse de café, et, alors qu'il se levait, il proposait :

❝Je ramène la votre aussi ? ❞

Il priait pour que la Française mène ensuite la danse.

- Non je vous remercie, il faut que j'arrête de vous demandez autant comme cela.

Après s'être levé pour aller poser sa tasse dans l'évier, elle se tiens aux rebords du plan de travail pour fixer Mark et dire :

- Je suis partit pour ne plus dormir pendant au moins deux bonnes heures moi ... Je ne sais plus quoi faire.

Le blond eut un léger sourire, alors que Pénélope se levait pour poser elle-même sa tasse. Minuit. Minuit seulement, et le monde leur appartenait. Mark eut encore un sourire, alors qu'il plantait ses grands yeux bleus, magnétiques, dans ceux de la jeune femme.

❝Dites-moi Pénélope, vous aimez les voitures ?❞

Question qui pouvait paraître étrange, mais qui pouvait les conduire à une virée nocturne en ville. Les clefs de l'automobile de Mark bombaient la poche de son jean.

Je l'écoute et sa question me rendis ... Bizarre. Cependant, j'avait peut-être une passion pour les chevaux mais j'aimait bien aussi les voitures.

- Où voulez-vous en venir au juste ? fis-je un sourire charmeur aux lèvres. Pour répondre à votre question : oui j'aime bien les voitures.

L'Allemagne avait, pour elle, tout. Chevaux comme voitures, elle était une terre de passions et de plaisirs, ce que Mar avait compris et testé dès son plus jeune âge. La réponse de la jeune femme le fit sourire, alors qu'il enchaînait.

❝ Je me disais juste que ce serait peut-être agréable de rouler de nuit, faire un tour en ville ... ❞

Il semblait rêveur à l'évocation de cette sortie improvisée, alors qu'il enchaînait :

❝ Un bon point pour vous alors ! Vous aimez quel genre de voiture ? ❞

Il s'était mis à rire, alors qu'il avait retrouvé son sérieux. Sans y faire trop attention, il glissa sa main dans sa poche, et joua avec sa clef, alors qu'un cliquetis métallique significatif se faisait à présent entendre.

Nous avions plusieurs points en commun pour le moment et j'en suis ravie. Un petit rire discret illumine à nouveau mon visage pure lorsque qu'il m'annonce la virée nocturne.

- Pourquoi pas après tout ? Je n'ai rien de spécial à faire pour le moment. dis-je un sourire aux lèvres comme d'habitude.

Continuons sur les voitures, Mark me demande maintenant quelles marques de voitures j'appréciais. J'aimais et je roulais d'un' voiture particulière, allemande en plus.

- Je roule et j'aime bien les BMW, et vous ?

La honte, je ne suis plus sûre su tout que les BM' soit allemandes, et pourtant je suis fille de concessionnaires j'ai une honte phénoménale là ... x)

[si, si, BMW est bien une marque Allemande ! J'ai d'ailleurs dit dans l'histoire de Mark que son père y avait travaillé ! Wink

Ah ! Il travaille pour quelle marque ?]

Il était un garçon simple, du moins, il semblait l'être. Charmant, il souriait souvent, alors que son regard pétillait. & tout naturellement, en guise de réponse au rire de la jeune femme, il cligna doucement des yeux. Elle aimait les voitures, ce qui n'était pas sans lui déplaire ! Mais soudain, son coeur se serra dans sa poitrive. BMW. Son père y avait travaillé en tant qu'ingénieur, avant de mourir. Et, durant cette période, Mark avait vécu à Munich, passant tous les matins devant l'énorme usine de la marque, devant le bureau représentant les quatre cylindres, devant le BMW Welt ... Il ne releva pas, alors que malgré lui, sa mine s'était assombrie.

❝ J'ai laissé ma voiture de ville, celle que j'utilisais le plus souvent à Hanovre. Je suis venu avec mon dernier coup de coeur : une vieille mustang que j'ai retapée. ❞

Ouff, je ne suis plus inculte automiblement parlant. Tu me rassures ! Ah, je n'ai pas vu. Citroën. =D

Je le regarde, lui souriant et charment mais je ne faisait pas attention à son charme car je préférait parler. Je rigole et il jouait avec ces clefs de voitures jusqu'à tout arrêter et faire une fine impassible et froid.

- Mark ... Ça va ?...

J'avais l'impression d'avoir fait quelque chose de mal mais quoi ? Je voulais m'en mordre les doigts car je voyais que cela n'allait pas pour le jeune homme.

- Je n'aime pas trop les voitures retapées, elle ne sont pas fiables je dis moi. Mais bon.

[mdr, il faut dire que les Allemandes font partie des plus connues ! & du coup vous roulez en Citro' ?]

Il savait bien que son malaise avait été ressenti par la jeune femme, mais il ne la connaissait pas encore assez bien pour lui raconter ces étapes de sa vie, plus ou moins heureuses depuis la mort de son père. Il décida d'éluder la question en acquiesçant de la tête, et embraya sur sa voiture.

❝Quand je dis retapée ... ce n'était pas une épave abandonnée sur le bord de la route ! J'ai fait des améliorations, pour qu'elle soit plus puissante et plus confortable. Je la considère aussi fiable qu'une autre voiture, même si c'est certains qu'elle n'est pas comme celle que j'ai laissée en Westphalie ! ❞

A cette idée, le jeune homme blond se mit à rire, alors qu'il regardait une fois de plus sa montre. L'heure ne cessait de filer !

Oui on roule tous en Citro' dans la famille et on voit que sa chez moi ! x)
Hier je suis aller m'entraîner pour Dimanche et j'ai faillit me péter une 3e fois une dent car Kadir m'a foutu un coup d'encolure violent dans la tête avant que je ne puise me redresser à temps ...

Il ne semble rien vouloir me dire et j'accepte, après tout, je n'allais pas insister si il ne voulais pas me le dire. J'attache à peine ma ceinture alors qu'il roule déjà. Mark réussit à me rassurer que sa voiture n'était pas une vieille voiture des années 50' et je souffle un bon coup en apprenant cela.

- Ouff, vous me rassurez ! J'ai eu peur à un moment ! Où nous conduisez-vous dont ?

[tout le contreire de chez moi : ça fait depuis longtemps que nous ne roulons plus en française ! x) Aïe, ça ne m'est jamais arrivé, mais je connais des gens à qui oui. ça va quand même ??]

Les deux jeunes gens étaient sortis du Club House, alors que Pénélope n'avait pas relevé son silence, ce qui, quelque part, le rassurait. Ils s'étaient dirigés au coeur de la nuit vers la voiture esseulée du parking. D'un rouge vermeil, la vieille mustang faisait fière allure. Alors qu'il pénétrait à l'intérieur, un large sourire avait dessinné le visage de Mark. Il ne démara pas tout de suite, préférant sentir le cuir du volant contre ses paumes, respirer l'odeur des sièges ... Il était déjà satisfait de cette nuit.

❝ Jusqu'au bout du monde, jeune fille ! ❞

Il lui adressa un clin d'oeil complice, presque charmeur, alors que cette fois, il tournait la clef dans le contact. Un rugissement féroce se fit entendre : le moteur de la ford était gonflé à bloc ! Mais déjà, le jeune Allemand aux yeux clairs démarait, prenant la direction de la sortie.

Moi j'ai jamais rouler en autre chose qu'avec du Citro' :aa: Oui j'ai juste un peu la lèvres éclatée et j'ai juste foirer mes deux parcours cette aprèm' j'ai merdé ...

Le bout du monde ? J'aurais aimé justement. Je ne te connais que depuis une soirée et je t'apprécie déjà comme amie, Marck. Je restais cependant assise, un large sourire accrocher à mon visage.
Le moteur rugit sous la pression de la clef dans le contact et je sentis une vibration sous le siège qui me fit frissonner.

- Jusqu'au bout du monde hein ? fis-je avec un sourire et un regard ravageur. Bien, emmenez-moi alors où vous le voudrez.

[après, tout dépend des voitures qu'aime ton père ! Je sais que la voiture de fonction de mon Père est la dernière Peugeot 508, mais il ne l'utilise jamais : il prend toujours sa perso, dont je suis folle ! mdr Ceux sont des choses qui, malheureusement, arrivent. Tu feras mieux la prochaine fois, ne t'en fais pas pour ça !]

Le bout du monde, oui. Il l'aurait emmenée n'importe où, dans ces pays lointains où l'air semble plus frais, où le ciel semble plus bleu. Dans ces pays encore sauvages, où tout est à construire, où toutes les règles sont à faire. Il l'aurait aussi emmenée voir ces endroits que personne ne connait. Le monde qu'il lui aurait fait découvrir aurait été différent de celui qu'elle connaissait.

❝Où je veux ? N'est-ce pas dangereux de proposer cela à un jeune homme ?❞

Il posa ses yeux sur elle, ne se souciant plus guère de la route durant ces quelques secondes qui semblèrent durer des heures. Le sourire qu'il lui tendait était un écho au sien : ravageur. Sa voix avait sonné avec le ton de la légèreté, mais Mark était curieux de la réponse que lui donnerait la jeune femme. Mais déjà, alors qu'il faisait glisser une de ses mains sur le pommeau, il rivait à nouveau ses yeux clairs sur la route, alors qu'il accélérait. Les pneus de l'automobile, sur les graviers, crissaient, alors qu'il avait ouvert sa fenêtre en grand. Le vent de leur course était frais, et pénétrait avec violence dans l'habitacle. Lui, il souriait, comme un enfant simplement heureux.

Mdrr, moie je roule plus en DS3 qu'autre chose xD
Ouais mais sa fait deux fois en un mois quand même ... :/

Le vent violent entre par la fenêtre grande ouverte et mes cheveux se laisse faire en volant à la même vitesse que celle-ci. J'ouvre par moi-même la vitre de mon côté. L'on allait à telle vitesse que l'on entendait plus que le vent.

- Je n'aime pas la simplicité et les limites, en pleine nuit, on va tout de même pas faire quelque chose de mal non ?

Confiante, je le laisse aller où Mark le voudrait. Après tout nous sommes grands, nous pouvons aller où nous le voulons.